Au secours, je stresse pour la rentrée

HEY YOU !

Qui peut prétendre n’avoir jamais stressé dans la vie ?

Lui, peut être ?

Bon vous aurez compris le but de mon point : tout le monde a déjà eu l’occasion dans sa vie d’expérimenter le stress. Donc déjà, relativisons, CE N’EST PAS GRAVE !

Le stress, qu’est ce que c’est ?

Un mécanisme de survie de votre cerveau. Rappelez-vous, nous avons le même cerveau depuis la nuit des temps : à l’époque où les hommes étaient constamment en danger, en proie à d’autres animaux… Le mécanisme du stress est d’ailleurs le même chez l’homme que chez les animaux. Il a un seul objectif : la survie individuelle. Il s’active donc dans les situations de danger de mort imminente et élabore des stratégies pour survivre : fuir, se battre, faire le mort…

Possibilité 1 : fuir

Possibilité 2 : se battre, crier,…

Possibilité 3 : perdre ses moyens

Mais alors pourquoi je stresse si je ne suis pas en danger ?

Car le cerveau ne fait pas la différence entre les situations réellement dangereuses et les situations qui sortent de l’ordinaire, de nos habitudes. Votre partie du cerveau qui gère le stress fonctionne de façon « instinctive » –> Si une voiture vous fonce dessus au passage piéton, vous n’allez pas vous dire « oh là là, ce serait bien que je stresse maintenant pour me sortir de cette situation » –> vous allez paniquer comme un homard dans un bol de mayonnaise.

Et oui, tu l’as remarqué, dans la plupart des situations dites « stressantes » (elles sont propres à chacun), je ne suis pas en danger de mort : être en retard à un RDV, se faire gronder, faire une présentation à l’oral devant des gens, avoir un entretien d’embauche, un contrôle,…
Et pourtant, je n’arrive pas à me contrôler, je stresse complètement et … je perds mes moyens. Car lorsque l’on est en stress, on a du mal à réfléchir à des solutions concrètes. D’ailleurs, souvent, on est plutôt « en boucle », on répète le problème sans cesse.

Cela nous est tous déjà arrivé de vivre une situation stressante (dispute par exemple) et en rentrant chez soi, on se dit « oh la la j’aurais trop dû lui dire ça » ou alors « j’aurais vraiment dû faire ça ».

Or, le problème est là, il est arrivé. Et, je vous le rappelle, nous n’avons pas d’influence sur les événements extérieurs. Si par exemple, je suis en retard à cause du métro en panne, l’élément qui m’a stressé est le fait que le métro soit tombé en panne. Je n’ai pas d’influence là dessus. Néanmoins, j’ai une influence sur moi, sur mon état : je suis certaine que si vous étiez en retard pour un RDV entre amis, vous seriez un peu moins stressé que pour un entretien d’embauche. Si je suis dans un tel stress que je ne fais que souffler, râler, répéter frénétiquement que « le métro est en panne » ; la situation ne va pas avancer.

A l’inverse, si j’arrive à prendre conscience que je suis stressé(e) et que j’agis pour faire baisser ce niveau de stress, je peux réfléchir à des solutions innovantes.

Ainsi, dans mon métro en panne, je peux trouver plein de solutions. Je peux peut être y aller à pied ? Je peux appeler pour expliquer la situation ? Je peux peut être y aller en taxi ? J’ai peut être un ami dans le coin qui pourrait m’aider ?

Possibilité 4 : je reste zen et trouve des solutions pour me sortir d’une situation compliquée

Mais alors concrètement, je fais comment pour baisser le niveau de stress ?
Voici quelques exemples proposés par Lucie dans un article.

Et souvenez-vous, ce n’est pas grave de stresser. Il est simplement important de s’en rendre compte afin de pouvoir reprendre le contrôle de nos actions.

Allez Ciao !

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