L’importance d’avoir une bonne estime de soi

L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg, un outil très utile

Tout d’abord qu’est-ce que l’estime de soi ?

C’est l’évaluation subjective que nous faisons de nous-mêmes. Ainsi, une estime de soi saine nous procurera toujours un grand bien-être, tandis qu’une estime de soi extrêmement basse peut nous faire tomber bien bas dans les abysses de la dépression.

Il est important d’en prendre grand soin car elle ne reste pas fixe. Il est donc nécessaire de l’évaluer régulièrement grâce à l’outil « l’échelle de l’estime de soi de Rosenberg ». Celui-ci est utilisé dans le domaine de la psychologie afin d’aider les personnes à booster leur estime de soi.

L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg nous vient de Morris Rosenberg, un professeur et docteur en sociologie qui a consacré plusieurs années de sa vie à l’étude de l’estime de soi et de l’auto-concept.

 

Comment s’évaluer avec l’échelle de l’estime de soi de Rosenberg ?

L’échelle de Rosenberg se compose de 10 affirmations qui tournent autour du degré de valorisation d’une personne, ainsi que de la satisfaction que celle-ci ressent par rapport à elle-même.

Ces 10 affirmations se composent de 5 affirmations formulées de façon positive et de 5 affirmations formulées de façon négative.

 

Voici les affirmations en question :

  1. Je sens que je suis une personne digne d’estime, du moins tout autant que les autres.
  2. Je sens que j’ai des qualités positives.
  3. En général, j’ai tendance à penser que je suis un-e raté-e.
  4. Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens.
  5. Je sens que je n’ai pas beaucoup de qualités dont je peux être fier/fière.
  6. J’adopte une attitude positive envers moi-même.
  7. Dans l’ensemble, je me sens satisfait-e de moi.
  8. J’aimerais me respecter davantage.
  9. Je me sens parfois inutile.
  10. Je pense parfois que je ne sers à rien.

 

Les affirmations positives (1, 2, 4, 6, 7) et les affirmations négatives (3, 5, 8, 9, 10) sont mélangées. Le résultat total permet de se faire une idée du niveau d’estime d’elle-même de la personne interrogée.

Chacune des affirmations positives est notée de 0 (je ne suis pas du tout d’accord) à 3 (je suis totalement d’accord), tandis que les affirmations négatives sont notées dans le sens inverse : le 3 implique d’être totalement en désaccord et le 0 d’être entièrement d’accord.

Ainsi :

  • une note inférieure à 15 indiquerait une estime de soi très faible et il faudrait par conséquent la travailler.
  • Une note allant au-delà de 25 indiquerait que la personne est forte et solide.
  • Entre 15 et 25 points, nous nous trouverions face à une estime de soi saine, qui entre dans les critères d’un état « équilibré ».

La note « idéale » oscillerait par conséquent entre 15 et 25 points.

 

L’échelle de Rosenberg est encore présente aujourd’hui pour donner une solution à une difficulté commune en psychologie. Cela consiste à mesurer certaines variables qui influent sur notre comportement, sur nos pensées et sur nos émotions.

 

Alors, êtes-vous prêt à faire ce test afin de découvrir le nombre de points que vous attribuez à l’estime de vous-même ?

 

Moi c’est fait et je vous le recommande fortement !

A très bientôt pour un nouvel article 🙂

Lucie

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