Le harcèlement scolaire, on en parle ?

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui ne fait pas beaucoup rire, donc avant toute chose, je souhaite vous offrir un câlin virtuel :

Ceci étant fait, venons-en au cœur du sujet. Je voudrais vous parler de harcèlement scolaire.

Pour vous en parler, je vous propose de découvrir cette vidéo TEDxParis, une conférence d’Emmanuelle Piquet.

(Cliquez sur l’image pour regarder la vidéo)

Cette vidéo commence avec un exemple assez glaçant : celui d’Augustin qui se fait gentiment reprendre par sa maman parce qu’il n’a pas été invité à l’anniversaire d’une camarade de classe. La fin de la discussion est sans appel : Augustin doit réfléchir à une stratégie pour se faire inviter au plus grand nombre d’anniversaires possible. Bon. #malaise

Mais pourquoi ?

Résultat ? “Augustin est de plus en plus stressé, de moins en moins invité, et chaque fois qu’on en parle il pleure.” Ah oui, surprenant (non).

Cela est pour moi symptomatique de toutes ces inquiétudes que, parfois, les parents transfèrent sur leurs enfants. Ces inquiétudes sont multiples et touchent maintenant les sphères relationnelles. Mais le risque est grand : l’inquiétude se transmet et crée parfois des problèmes qui n’existaient pas au début ! Cela crée (ou aggrave) des incompétences relationnelles, le manque de confiance en soi, et tant d’autres choses aussi… Et si nous faisions simplement confiance à nos enfants ? Même s’ils ne sont pas dans la “norme” (c’est quoi ça, au fait ?) ou s’ils ne sont pas invités à tous les goûters d’anniversaire…

(Merci)

Je vous parle aussi de cette vidéo parce que je ne suis pas d’accord avec tous les messages qu’elle transmet. L’un d’entre eux, notamment, donne une part de responsabilité à la victime de harcèlement : “Nos enfants se font harceler parce qu’ils sont vulnérables et que cela se voit”, “On n’embête pas un enfant qui sait bien se défendre”.

Je trouve cette idée dangereuse, parce que dans une certaine mesure, elle cautionne l’action du “harceleur” et elle culpabilise, en un sens, le harcelé en lui renvoyant le message qu’il a été “incapable” de se défendre. Or, pour moi, et cela n’est pas négociable : rien ne justifie ces actes. Rien.

Et s’il est important de redonner confiance aux victime de harcèlement, et de leur donner des « flèches » pour se défendre, il est également essentiel de leur faire comprendre que ce qu’elles ont vécu n’est en aucun cas de leur faute.

Vous vous demandez peut-être pourquoi je vous parle de cela aujourd’hui, sur un blog qui s’appelle Vive-demain et qui parle plutôt de choses et d’initiatives positives ? Parce que c’est un sujet actuel, grave et que je trouve important d’aborder. Pour information, 12% des enfants du primaire disent avoir été harcelé à l’école.

Une solution miracle, je n’ai pas. Mais la première étape, c’est d’en parler : à vos enfants, élèves, amis, cousins, parents…

Des numéros d’urgence, un site internet et une page Facebook ont également été mis en place, retrouvez toutes les informations sur : 5 choses que vous devez savoir sur le harcèlement à l’école (site gouvernemental).

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