De manager à jongleur, le tour de passe-passe de Clément Dazin

Voici ci-dessous la vidéo de Clément Dazin, pendant la conférence O21, s’orienter au 21ème siècle, organisée par Le Monde.

Passionné par les arts du cirque depuis son plus jeune âge, Clément Dazin a pourtant préféré suivre une voie plus « classique » par sécurité. Il a témoigné lors de la conférence O21 à Nancy début décembre 2017 et fera de nouveau partie des invités de la session lilloise les 19 et 20 janvier prochain.
Je voulais te partager son expérience que je trouve très intéressante pour différentes raisons :
– il montre la pression sociale qui, je trouve, affecte nos choix d’orientation et valorise certains types de métier,
– il prouve aussi que tous les chemins mènent à Rome (oui j’aime les expressions) et qu’il est toujours temps de changer.


Pression sociale

Et oui, c’est un schéma vu et revu… Qui n’a jamais entendu une seule fois au cours de sa vie une personne dire :
« Lorsque j’étais jeune, je voulais devenir footballeur/ photographe/ danseur de claquettes au Québec / clown dans une roulotte / éleveur de pingouin (liste non exhaustive, à compléter à l’infini) mais mes parents/mes profs ont préféré que je fasse des études pour ne pas prendre de risque »

NB : Attention, ici, il n’est pas question de jeter la pierre aux parents.

Nombreux sont ceux qui, devant la pression familiale, sociale, ont fait demi-tour et changé radicalement d’orientation. Leur métier paraissait aux yeux du monde instable, insouciant, imprudent voire puéril. Je me souviens d’un ami super drôle en classe de 4ème qui avait annoncé vouloir devenir humoriste. La prof lui avait répondu d’un air dédaigneux : « tout ça pour amuser la galerie ». Et pourtant, quel talent de savoir amuser les gens !
Les parents, eux, veulent évidemment le meilleur pour leurs enfants et ont peur pour eux.

Ta mère qui te dépose à l’école en te demandant de faire les bons choix (sous-entendu, celui où tu seras en « sécurité » – spoiler, tu es en sécurité là où tu es heureux -).

Et toi, moyennement confiant face à tes choix.

L’important, je pense, est de pouvoir faire taire cette pression sociale si tu es certain de ton choix, de ton talent dans ce domaine. Rappelle-toi, lorsque quelque chose nous anime profondément, l’échec nous indiffère. Ainsi, nous réessayons, jusqu’à réussir. Bonne nouvelle non ?


Ce que je retiens de l’exemple de Clément Dazin

Rien n’est définitif. On a le droit de se tromper d’orientation ! Ta vie se construit chaque année, pas seulement lors de tes études.

A très bientôt pour un prochaine article, Ciao !
Marine

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